23 août 2020

METRO EXODUS

Catégories jeu : Action, FPS, Post-Apocalyptique


J’ai hésité avant d’acheter ce jeu, car honnêtement, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Il faut dire que le jeu Metro Last Light m’avait plu davantage que le premier, mais rien à sauter de joie dans les airs. Malheureusement, je suis encore, et toujours, entrain de rêver à un remake de l’excellent jeu Stalker : Shadow of Cherbonyl mais en une vraie version de « monde ouvert » (open world) :P Il faut dire que ce jeu-là avait lancé un genre en soi : une ambiance radioactive et horrible d’un monde post-apocalyptique suite à une guerre nucléaire ayant eu lieu dans le vaste territoire de l’Union soviétique (URSS). Le jeu était long à explorer, quasi un monde ouvert, si ce n’était que le téléchargement long à faire entre chaque tableau constituant le monde irradié. ;)

Depuis il y a eu le jeu Metro 2033, un jeu de tirs FPS basé sur le roman éponyme de Dmitri Gloukhovs. (Que je vous invite fortement à lire, car il est vraiment excellent!!!) Ensuite, il est survenu Metro Last Light, et celui-ci qui est basé sur le dernier volet de la série de livres (je crois). Bien sûr, est-ce qu’il est nécessaire d’avoir joué aux autres jeux avant de faire celui-ci ? Ma réponse est : oui! Du moins, si vous voulez bien comprendre correctement le contexte dans lequel se déroule l’histoire.

Dans le jeu Metro Exodus, une poignée de survivants vivent toujours dans des conditions précaires des sombres tunnels et souterrains du métro. Parmi eux se trouve le personnage principal de cette série : Artyom. Celui-ci rêve toujours et encore de liberté en dehors des stations insalubres. Il est persuadé qu’ils existent encore des endroits où tous les survivants pourraient vivre loin de la radioactivité et des horreurs de la dévastation. Toutefois, ses opinions ne font pas l’unanimité et attirent les foudres de ses supérieurs qui l’accusent de vouloir donner de faux espoirs aux gens. Un événement surviendra qui confirmera qu’il a raison sur la possibilité de vivre ailleurs. Malheureusement, son discours fera de lui un fugitif et bientôt, un exilé.

Je vous avouerai que dans ce dernier volet l’histoire m’a, plus ou moins, plu. :( Oui, elle est propice à des changements de décors, mais elle m’a semblé plutôt linéaire, sans trop de rebondissements. En fait, tout comme le jeu, l’histoire est très dirigée. On va du point A au point B, de tableau en tableau. Certes, les tableaux sont un peu grands, ce qui nous laisse plus de latitude pour explorer. Cependant, ce n’est rien à couper le souffle.

Le point fort du jeu est les graphiques. Ils sont très beaux et très crédibles. La musique est plutôt appropriée et j’y ai joué avec une manette de jeu, et non avec le clavier et la souris. Et ce fut d’une belle simplicité, rien d’extravagant. En fait, ce jeu-ci combine beaucoup les aspects réussis du deuxième jeu, comme les munitions plus nombreuses, grande facilité à optimiser les armes, etc. Et enfin, plus besoin de masque à gaz. Youpi! :) Cependant, et je ne sais pas pourquoi je l’ai trouvé passable. 

En terminant, est-ce que je le recommande ? Ça dépend. Si vous êtes un fan fini de la série des jeux « Metro », alors oui! Sinon, il m’est au regret de vous annoncer que pour un FPS, il y a mieux sur le marché. Ma recommandation : attendez qu’il soit à un prix plus abordable. 

Gr : 5Gm : 4In : // Dv : 2  (18 heures), Prix : 49,99$ (Steam)

Note : 12/15

Site officiel : https://www.metrothegame.com/fr

Bande-annonce :