En premier lieu, ce qui m’a attiré vers ce jeu était les graphiques que je trouvais originaux. Une combinaison de couleurs sombres qui se marie bien avec l’ambiance du jeu. Puis, en fouillant davantage sur le sujet, je me suis rendu compte que le jeu Aragami est aussi un jeu d’assassinats discrets. Bien sûr, cela n’a rien à voir avec Assassin’s Creed. Car dans ce jeu-ci, si vous êtes découvert par l’ennemi, alors vous mourrez presque à coup sûr. Et la raison pourquoi notre personnage est si peu résistant s’explique grâce à l’histoire du jeu.
En fait, Aragami est un être d’ombre qui a été conjuré par Yamiko, l’esprit d’une jeune femme qui est retenue prisonnière par les adeptes de la lumière, guerriers qui ont détruit son royaume et emprisonné l’impératrice. Elle lui demande son aide afin de retrouver cinq talismans qui lui appartiennent et qui pourront la libérer de sa prison. Toutefois, le mystérieux assassin n’a qu’une seule nuit pour accomplir sa tâche puisqu’au lever du jour, le soleil le détruira. De plus, ses ennemis se trimbalent avec des épées de lumières qui peuvent le tuer d’un seul coup.
Le jeu se divise en tableau à explorer et où le personnage devra se rendre du point A au point B. Bien entendu, des ennemis effectuent des rondes sur les lieux et il vous faudra les éviter ou les combattre. Par contre, je vous préviens, si vous désirez vous battre, sachez que vous ne pourrez jamais gagner en les attaquant de plein fouet. Vous devez les attaquer discrètement, car s’ils vous touchent, vous êtes mort!
Lorsque j’ai commencé à jouer, je me faisais très discret pour ne pas mourir inutilement. Toutefois, le jeu vient rapidement frustrant, car la sauvegarde se fait par point de passage (checkpoints). Et ils ne sont pas si nombreux que cela. Donc, imaginez que vous passez plusieurs minutes à inspecter la routine des rondes de gardes ennemis, et il ne faut qu’une simple petite erreur de votre part pour mourir et tout recommencer à zéro ou presque.
De plus, même si notre personnage gagne un peu d’expérience au combat, accomplir un tableau sans verser le sang est tout de même un exploit. De plus, si vous êtes quelqu’un qui aime ne pas traîner et accomplir directement les objectifs, alors vous allez passer à côté de parchemins qui vous permettent de ramasser des points de compétences. Bon, à ce sujet, je trouve cela navrant, car je n’ai jamais pas pu tout récupérer tous les points, même en fin de jeu. Oui, cela NE m’a PAS empêché de le terminer, mais je n’ai aucune idée de ce que certaines compétences offraient comme avantage. Les poignards m’ont été très utiles, mais c’est à peu près tout ce que j’ai pu débloquer tout au long de mon aventure. :P J’aurais préféré que les points de compétences soient basés sur l’expérience et non des parchemins cachés.
Le jeu est sous-titré en français, on peut y jouer avec la manette pour PC, et les graphiques sont intéressants (design). Cependant, la façon de jouer est un peu décousue. Je veux dire que dans l’un de mes combats avec un boss, on m’empêche d’utiliser mes poignards, et mon pouvoir de téléportation se vide plus rapidement qu’à la normale. De plus, soudainement, les généraux nous voient quand nous sommes tapis dans l’ombre alors que dans le reste du jeu, les ennemis ne nous voient pas. J’ai recommencé certains tableaux plusieurs fois, à cause de problèmes de téléportation. De plus, je me suis rendu compte aussi que la discrétion, par endroits, n’est pas nécessaire (???), on peut pratiquement se téléporter en pleine face de son adversaire et le tuer aussitôt.
Finalement, après quelques heures de jeu, mon intérêt envers Aragami a grandement diminué. Surtout, parce que le dénouement de l’histoire était trop prévisible. Malgré tout, mon expérience du jeu dans son ensemble a été correcte, ni plus ni moins. Est-ce que je le recommande ? Je suis partagé à ce sujet. Je crois que certains joueurs peuvent apprécier ce genre de jeu, et d’autres pas du tout. À vous de voir!
Gr : 4, Gm : 4, In : 3 // Dv : 3 (10 heures), Prix : 21,99$ (Steam)
Note : 11/15
Site officiel : http://aragami-game.com/
Bande-annonce :
