15 février 2020

THE BLACKOUT CLUB

Catégories jeu : Discrétion, FP, Thriller


Parfois, il y a de ces jeux qui ont de bonnes idées de base, et souvent, c’est par la suite que cela se corse. :P Et c’est le cas de « The Blackout Club ». Le concept m’a immédiatement plu. Toutefois, c’est sa répétition qui a fini par me lasser.

Le préambule de l’histoire va comme suit : vous êtes un adolescent d’une petite ville moderne. Chaque matin, vous vous réveillez couvert de boue ou de coupures légères, sans vous souvenir de ce qui s’est passé la veille. Vous avez entendu parler de somnambulisme — mais c’est différent. Parfois, vous perdez la mémoire pendant des jours entiers. Mais, il y en a d’autres comme toi. C’est alors qu’un nouveau groupe d’adolescents se forme sous la bannière du « The Blackout Club ». Votre but : enquêter sur la cause mystérieuse de ces pertes de mémoire « Blackouts ». Alors que vous quittez votre repaire la nuit, vous vous rendez compte que votre petite ville endormie profite d’une seconde vie...

Ce jeu est un jeu de discrétion à la base. C’est-à-dire que vous devez quitter votre repaire pour vous promener dans le quartier endormi à la recherche d’indices, de photos ou même d’enregistrements vidéo pour prouver aux adultes qu’ils se passent quelque chose de pas normal la nuit. Mais voilà, la nuit, les adultes sont somnambules et il faut les éviter afin de ne pas vous faire capturer. Il y a différents types de personnages à éviter : les gens vêtus de pyjamas et bandeau sur les yeux. Eux, ils sont facilement à éviter, il n’y a que le bruit qui les attire. Il y a les serviteurs qui peuvent vous voir, mais sur une courte portée, il y a les drones, etc. 

Le jeu débute dans un wagon de train abandonné où vous pouvez lire les objectifs de la prochaine mission à accomplir. Il y a aussi des objets qui peuvent vous aider dans votre mission comme le grappin pour atteindre une fenêtre ouverte d’un deuxième étage d’une maison, ou un crochet pour déverrouiller les serrures, etc. Toutefois, après une mission ou deux, on réalise que c’est à peu près tout ce que vous pouvez accomplir. À chaque mission, vous retournez toujours dans la même rue avec les mêmes six maisons sauf avec des objectifs différents à accomplir. Au début, on vous demande de trouver des photos. La mission suivante, c’est de planter des pancartes, etc., etc. Oui, on découvre qu’il y a un monde souterrain, mais c’est tout. On revient toujours au même endroit. Il ne semble pas y avoir d’évolution dans le jeu, hormis, le fait d’accomplir des objectifs dans le même tableau. 

En fait, j’ai lu quelque part qu’il y en avait 3 en tout, mais ils se débloquent seulement lorsque le personnage atteint un certain niveau d’expérience. Néanmoins, j’ai trouvé cela trop répétitif. Pour les quelques heures que j’y ai joué, j’avais toujours l’impression de refaire les mêmes tactiques d’évitement, tellement que je me suis demandé s’il ne valait pas mieux pour moi de me tirer direct sous la lumière d’un lampadaire aux yeux de tous pour avoir un peu de changement. De plus, selon le jeu quand tu attires trop l’attention, une espèce de monstre invisible est censé nous attaquer. Finalement, j’étais tellement discret que je n’ai jamais attiré l’attention.

Bref, je me suis lassé. Ceci dit, les graphiques sont tout de même beaux, le design du petit quartier intéressant, et les gens en pyjamas m’ont fait sourire au début. Je trouvais cela plutôt amusant de les voir me chercher sans me trouver. Ensuite, le jeu peut se jouer avec une manette pour PC. Il n’y a rien de compliqué. C’est seulement sa trop grande répétition qui m’a fait perdre tout mon intérêt. Pourtant, je trouvais l’idée de départ tellement géniale. Dommage...


Gr : 5Gm : 5In : 2 // Dv : 5 (? heures), Prix : 33,99$ (Steam)  

Note : 12/15

Site officiel : https://www.blackoutclubgame.com/

Bande-annonce :