01 mars 2012

Critique CD : Dark Moor - The Hall of the Olden Dreams (2000)

Style : Symphonic Power Metal
Compagnie : Arise Record


Dark Moor me fut recommandé par un ami et c’est alors que j’ai été acheté leur 2e album intitulé « The Hall of the Olden Dreams ». Et wow, j’ai été impressionné car étant un fervent de speed mélodique, de plus très influencé par Rhapsody, cet album a joué sans arrêt dans mon lecteur CD. Bien sûr, je m’attendais à moins de la part de ce band à cause qu’en général les productions sonores Italiennes ou Espagnoles n’ont pas de bonnes cotes coté sonorité mais cet album-ci se classe très bien sur le marché. Le seul détail auquel j’ai eu de la difficulté à m’y faire à la première écoute fut le vocal. La chanteuse Elisa chante très bas pour une fille. C’est assez incroyable sur ce point. Tellement qu’au début, je me demandais si ce n’était pas un chanteur. Et en lisant le nom des membres du groupe, j’ai compris mon erreur. En effet, Elisa possède une voix frontale, pas de style Opéra comme Tarja Turunen de Nightwish. Ce qui est moins courant dans les années 2000 chez les femmes puisque ce style de vocal était plus populaire dans les années 80. Pour ma part, c’est tant mieux, les voix d’Opéra commencent à être trop en vogue ces temps-ci et finit par me lasser sérieusement. Voilà, c’est un retour au type de vocal que l’on chante avec ses tripes.

Étant donné que l’anglais n’est pas la langue maternelle d’Elisa, elle a un peu de difficulté avec les paroles. Par endroit, sa prononciation laisse à désirer et la résonance de certains mots semblent chantés par le nez. Cependant, ce genre de détail s’oublie très vite car la musique est tellement exceptionnelle derrière elle que l’on s’en fout. Si j’avais à classer cet album de Dark Moor en faisant la comparaison avec « Rhapsody », je le comparais facilement avec « Legendary Tales ». Un speed métal mélodique symphonique bien réalisé, mais pas trop. Le groupe a orienté davantage leur son vers la mélodie rapide que la symphonie. Pour ma part, c’est parfait. Héhéhé!

Les mélodies de guitares électriques et les solos sont tout simplement incroyables. Il est évident que ce groupe a voulu démontrer sur ce point qu’ils ne sont pas manchots. Il y a de tout de clichés Power Metal; beat à double bassdrums, solos à la tierce, mélodies accrocheuses, refrains entraînants avec multiples backvocals. Bref, de tous les groupes qui ont voulu faire un style près de celui de Rhapsody, c’est décidément celui qui s’en approche le plus et l’a fait de manière la plus intelligente. Dark Moor n’est pas une copie, même s’il œuvre dans un créneau très proche de la formation Italienne épique. Je suis impressionné par la structure des chansons qui m’accrochent inlassablement à chaque écoute. Oui, je tiens encore à souligner le travail des guitaristes que j’adore vraiment sur cet album. Bien sûr, il ne faudrait pas oublier aussi le travail des autres musiciens comme le claviériste, par exemple, qui ajoute la partie symphonie avec brio sur les chansons.

Mes chansons préférées, elles le sont toutes! Sauf que je porte une attention très particulière à « Quest for the Eternal Fame » et « Hand in Hand » que je réécoute sans relâche. J’adore les passages rapides de ces chansons. La seule ombre au tableau, c’est la chanson « The sound of the blade » qui est une ballade où l’on entend avec clarté le vocal d’Elisa. Et malheureusement, on y entend aussi sa grande difficulté de prononciation, je crois que cette chanson ne l’a met pas en valeur du tout. En terminant, je recommande cet album les yeux fermés à tous les fans de speed métal mélodique digne de ce nom. C’est une obligation dans votre collection, héhéhé. J’ai été agréablement surpris par ce groupe. Pour ma part, c’est un album qui joue très souvent.
Note 9.1/10

Liste des pistes :

01. The Ceremony
02. Somewhere In Dreams
03. Maid of Orleans
04. Bells of Notre Dame
05. Silver Lake
06. Mortal Sin
07. The Sound of the Blade
08. Beyond the Fire
09. Quest For the Eternal Fame
10. Hand In Hand