02 janvier 2012

Critique CD : Angra - Temple of Shadows (2004)

Style : Progressive Power Metal
Compagnie : SPV Records

 
Oui, je l'avoue sans honte qu'avec le départ d'André Matos, le chanteur, Angra a changé quelque peu leur orientation musicale. Il est moins mélodique et plus progressif, voire même technique au grand plaisir des musiciens. C'est un album très bien composé avec de bons arrangements et des solos de guitares effectués par des musiciens chevronnés. Voilà! Le problème, c'est que ce n'est pas un album pour monsieur et madame tout-le-monde. C'est un album de musiciens pour des musiciens. Je déteste lorsque la mélodie est remplacée par la technicalité. Autant mieux se créer un autre groupe et faire du Jazz fusion tant qu'à y être. :P
 
À mon avis, les musiciens d'Angra semblent vouloir imiter Dream Theater qui possède déjà une bonne notoriété dans le domaine de la musique progressive. Toutefois, qu'advient-il des fans de Power Metal qui adoraient le vieux style du groupe ? Et bien, nada! Je ne dis pas qu'il n'y a pas une chanson ou deux qui nous rappellent le Power Metal d'autrefois, mais c'est minime. Désolé, c'est fini pour moi, cet album sera le dernier que je vais critiquer car ce style de musique n'est pas ma tasse de thé. Je leur souhaite bonne chance dans leur future carrière musicale. 
 
Comme l'album précédent, je recommande cet album aux fans de musique progressive, aux gens ayant des backgrounds en musique ou aux mélomanes car Angra risque de vous impressionner à de maintes occasions, surtout les guitaristes.

Note : 7.2/10

Liste des pistes :

01. Deus Le Volt!
02. Spread Your Fire
03. Angels And Demons
04. Waiting Silence
05. Wishing Well
06. Temple Of Hate
07. The Shadow Hunter
08. No Pain For The Dead
09. Wings Of Destination
10. Sprouts Of Time
11. Morning Star
12. Late Redemption
13. Gate XIII

Glossaire



Voici un post dédié aux termes les plus utilisés sur ce blog pour parler des jeux informatiques. En effet, il est possible que pour un non-initié des jeux, cela puisse porter à la confusion. Donc, en voici quelques-uns et j'ajouterais des termes au fil du temps. Merci!

Cinématiques : Ce sont des extraits vidéos, des petits films qui sont diffusés à des moments clés dans les jeux pour supporter l'histoire. Elles sont fabriquées de scènes aux prises de vues travaillées, ce qui nous rappelle le cinéma. (Ex: les jeux de Resident Evil)

Cinématiques "In-game" : Tout comme les cinématiques mentionnés ci-dessus, ce sont des extraits diffusés à des moments clés. Toutefois, ces cinématiques sont réalisées avec le moteur 3D du jeu et aura la même qualité graphique que le jeu. De plus en plus de jeux utilisent ce type de cinématiques car les cartes vidéos des ordinateurs sont davantage plus puissantes qu'avant. Le joueur n'a pas la sensation que le jeu est interrompu pour laisser une place aux cinématiques, car elles se fondent admirablement bien dans l'environnement graphique.

DLC : (Downloadable content, Add-On). Ce terme s'applique au contenu additionnel que l'on ajoute pour un jeu en particulier. Quelques fois, c'est pour avoir des missions supplémentaires, des armes et des vêtements supplémentaires, ou une histoire supplémentaire qui ne vient pas avec le jeu de base. 

Framerate : Nombre d'images à la seconde. Un jeu plutôt correct se tient dans le 30 images par seconde, mais un jeu fluide, c'est 60 images à la seconde.

Gameplay : Référence à la facilité de jouer à un jeu. Faut-il posséder une dextérité incroyable pour faire des actions spéciales ou des combos dans le jeu, etc ? Doit-on connaître le guide complet du jeu avant d'y jouer ou cela est intuitif ? 

Leveling : Terme utilisé pour dire que le personnage du jeu progresse selon de l'expérience acquise dans le jeu et des niveaux. Plus, il gagne en niveaux et plus, il est fort.

Vue isométrique : Ce sont tous les jeux qui offrent une vue 2D/3D, de haut et de coté à la fois pour que les personnages puissent s'y promener sans modifier leurs tailles réelles. (Ex: Diablo, Stracraft, etc.)



René "Nexorak"

Critique CD : Avantasia: The Metal Opera - Part II (2003)

Style : Power Metal
Compagnie : AFM Records


Bien sûr, lorsque l’on promet une suite à un album ayant connu un succès monstre chez les fans de Power Metal, on a des attentes. Pour ma part, en voyant l’orientation musicale d’Edguy changer vers une musique plus hardrock depuis la parution de « Theater of Salvation », j’avais un peu peur que Tobias Sammet en fasse autant avec l’écriture de cet album. Et c’est ce qui est arrivé pour ma plus grande déception. Ce n’est pas que je déteste le hardrock mais admettons que les années 80 m’en a fait connaître des miliers de groupes de ce style-là et j’en suis très saturé. Oui, « The Metal Opera 2 » a quand même ses bons cotés mais les mélodies m’accrochent moins. D’ailleurs, je n’ai pas compris non plus pourquoi Micheal Kiske n’est pas présent davantage sur cet album. Oui, peut-être que le personnage y est pour quelque chose dans l’histoire mais je crois qu’il aurait été sage de l’utiliser plus longuement. C’est mon avis. Bien sûr, aussi cela demeure le fait que c’est un album de Tobias Sammet en premier lieu. Il n’est pas là non plus pour faire la promotion de tous les autres artistes.

Bref, l’équipe de rêve du Power Metal est de retour avec une très bonne production sonore signée « Sacha Paeth ». Tout comme le premier album, « The Metal Opera Part 2 » offre de bonnes mélodies, harmonies vocales, etc. Par contre, l’approche de cet album est plus « hardrock », quoique qu’il nous reste encore des chansons comme « No return » et « Chalice of Agony » dans un style Power Metal comme nous le connaissons. Je l’avoue, cela m’a pris du temps et plusieurs écoutes avant que je m’y fasse au nouvel album. Oui, certains me considéront sévère, et fort probablement qu’ils ont raison car c’est tout de même un album très bien réalisé. C’est juste qu’il n’est pas tombé dans mes goûts. En aucun cas, je ne remet en question le talent de ces musiciens. J’ai déjà entendu pire.

Ceci dit, je conseille aux gens de l’écouter avant de l’acheter juste au cas où.

Note : 8.3/10

Liste des pistes :

01. The Seven Angels
02. No Return
03. The Looking Glass
04. In Quest For
05. The Final Sacrifice
06. Neverland
07. Anywhere
08. Chalice of Agony
09. Memory
10. Into the Unknown


Critique CD : Avantasia: The Metal Opera (2002)

Style : Power Metal
Compagnie : AFM Records


C’est avec une certaine joie que j’attendais cet album-là dès sa sortie en magasin. La rumeur que le chanteur et compositeur d’Edguy, Tobias Sammet, a réalisé un projet solo incluant plusieurs grands noms de la scène Power metal n’était pas fausse. Et il n’est pas allé de main morte. Il a engagé ni plus, ni moins, les services de Henjo Richter (guitariste de Gamma Ray), Markus Grosskopf (bassiste d’Helloween), Alex Holzwarth (drummeur de Rhapsody). Cependant, si ce n’était qu’une question de line-up, le projet “Avantasia” aurait pu attirer un peu moins l’attention. Sammet est allé aussi se chercher une panoplie de chanteurs et chanteuse. Nul autre que le pittoresque Kai Hansen (chanteur de Gamma Ray), David DeFeis (chanteur de Virgin Steele), André Matos (chanteur de Shaman, ex-Angra), Rob Rock, le vocal féminin de Sharon Del Adel (Within Temptation) et plusieurs autres dont le mystérieux « Ernie ».

Il est évident que dès la première écoute, Ernie se révèle être Michael Kiske ( ex-chanteur de la formation légendaire Helloween). Il n’en fallait pas plus pour créer une hystérie chez les fans de Power Metal ayant compris le subterfuge. Pour sa part, Kiske, lui qui avait promis à plusieurs médias, qu’il ne chanterait plus jamais sur un album de heavy metal, est revenu temporairement sur sa décision pour la durée de ce projet. C’est le retour du duo Hansen/Kiske aux harmonies vocales que l’on dénote tout au long de l’album comme dans le bon vieux temps des albums “Keepers of the seven keys Part I et II”. Beaucoup de fans qualifiront l’album d’Avantasia comme étant la suite, Part III des “Keepers”. Avec une telle publicité, on comprend rapidement la popularité de cet album.

Parmi tous les albums de Power Metal que j’ai eu l’occasion d’entendre, je trouve que “Avantasia” est probablement un des mieux mixés et réalisés. Enfin, on peut entendre tous les instruments de manière pas trop épurée, ni trop compressée. C’est vraiment un juste milieu. Le réalisateur reconnu “Sacha Paeth” a vraiment fait du bon boulot. En ce qui concerne les compositions, elles sont intéressantes, simples et efficaces. Du Power metal dans la plus pure des traditions de ce style, clichés et tout. Cet album renferme des mélodies accrocheuses, harmonies vocales enlevantes, des solos de guitares intéressants, bref de quoi plaire à l’amateur de Power metal. Pour ma part, c’est exactement mon genre de musique. Très ressemblant aux “Keepers” d’Helloween et même à l’album “Theater of Salvation” d’Edguy, Tobias Sammet a joué en terrain connu avec des gens d’expérience. C’est un album grandiose.

« Avantasia » compte parmi les meilleurs albums de ma collection Power Metal avec celui de Luca Turilli, « The Prophet of the Last Eclipse ». Courez l’acheter. Et honte à vous, si vous vous dites être un vrai fan de Power Metal et que vous n’avez pas cet album en votre possession…

Note : 9.4/10

Liste des pistes :

01. Prelude
02. Reach out for the light
03. Serpents in paradise
04. Malleus Maleficarum
05. Breaking away
06. Farewell
07. Glory of Rome, The
08. In nomine patris
09. Avantasia
10. New dimension, A
11. Inside
12. Sign of the cross
13. Thower, The


Critique CD : Angra - Rebirth (2001)

Style : Progressive Metal
Compagnie : SPV Records


Après le navet monumental appelé « Fireworks » d’Angra (sortie en 1998), et que j’ai refusé de critiquer d’ailleurs, je croyais que la formation était en voie de perdition. Jamais de ma vie, j’avais attendu un album avec autant d’anticipation et être aussi déçu, la chute a été brutale. Ce n’est pas des farces, je crois que je n’ai rien vu de pire depuis « Chameleon » de Helloween. Donc, avec la séparation du groupe Angra suivant la sortie de « Fireworks », je croyais le groupe était mort et enterré. Mais je trompais, voici qu’arrive « Rebirth » avec un nouveau chanteur, bassiste et drummeur. Et quel nom de circonstance à donner à un album. Oui, Angra renaît de ses cendres.

On ressent les influences des albums précédents sauf qu’il est moins mélodique et beaucoup plus progressif. Cela va me chercher un peu moins, je l'avoue. Cependant, encore une fois, les musiciens nous démontrent qu’ils maîtrisent leur art parfaitement. Les solos de guitares, qui sont à découper au couteau par leur précision, feraient frémir n’importe quel guitariste. Oui, le duo Kiko et Rafael sont vraiment les meilleurs guitaristes du mouvement Power Metal. Power, j'ai dit ? En fait, je pense que l’on ne pourrait plus qualifier Angra de Power Metal avec cet album mais plutôt de groupe progressif. J’y vois des influences Dream Theater dans leur musique et c’est normal. Je veux dire que lorsque l’on est d'aussi bons musiciens qu’eux, alors il est normal de vouloir offrir un album de qualité. Comme on le sait, dans le genre progressif metal, Dream Theater est en ligne de tête. À mon avis, Angra ne se tient pas très loin derrière eux.

Bien sûr, il y a encore des passages latino-américains sur cet album comme « Holy Land » mais l’emphase n’est pas portée uniquement là-dessus. Quant au vocal du nouveau chanteur, il est bien. Il est juste mais c’est tout. Personnellement, je préférais beaucoup Andre Matos à lui. En ce qui concerne le nouveau bassiste et drummeur, ils sont de bons éléments sauf qu’ils n’amènent rien de nouveau qui me permettrait de croire qu’ils sont supérieurs à ceux qu’ils remplacent. Toutefois, on s’entend que Angra sait s’entourer de musiciens professionnels dans le vrai sens du terme. Il ne faut pas être des manchots pour jouer ce genre de musique. Le background musical, probablement leurs études, en est pour quelque chose là-dedans.

Pour le son de l’album, il est excellent. Je ne dirais pas nécessairement mieux que les autres, je préférais plus le découpage du son de « Holy Land » mais là-dessus, vous savez c’est personnel. Les chansons que je préfère sont : « Nova Era » qui ressemble de trop près à « Carry On » mais elle est vraiment bonne. La chanson « Unholy Wars » qui me rappelle « Carolina IV » par endroits avec ses multiples variations, et la speed mélodique « Running Alone ».

Bon. Avant tout, je recommande cet album aux fans de musique progressive, aux gens ayant des backgrounds en musique ou aux mélomanes car Angra risque de vous impressionner à de maintes occasions, surtout les guitaristes. Moi, qui est aime plus le style Power metal mélodique à la Helloween, Gamma Ray, etc. Je suis resté sur ma faim car, j’avoue ne pas être un amateur de musique trop progressive à mon goût. Je reconnais amplement le talent des musiciens impliqués mais cela m’accroche moins que les albums précédents de la formation. Et ce, même si la qualité musicale est plus grande ici. Ceci dit, je dirais pour les gens comme moi, écoutez-le avant afin de vous faire une bonne opinion. Je ne regrette pas mon achat, sauf que j’admets qu’après quelques années, je ne l’écoute plus souvent comparativement à d’autres albums datant de la même période.
Note : 8.6/10
Liste des pistes :

01. In Excelsis
02. Nova Era
03. Millennium Sun
04. Acid Rain
05. Heroes Of Sand
06. Unholy Wars (Part I - Imperial Crown / Part II - The Forgiven Return)
07. Rebirth
08. Judgement Day
09. Running Alone
10. Visions Prelude 



Critique CD : Angra - Holy Live (1997)

Style : Power Metal

Compagnie : SPV Records


Je l’ai déjà dit auparavant, je ne suis pas un fervent d’album « live » mais j’aime bien en écouter pour savoir ce que nos bands ont dans le ventre. Bien souvent, c’est là que l’on s’aperçoit si les groupes sont meilleurs sur albums qu’en live. Autrement dit, s’ils nous font de la fausse publicité sur leur talent ou pas. Quoiqu’aujourd’hui, même les albums live sont retravaillés en studio et on ne sait plus où l’on en est. Angra nous offre une solide prestation sur ce mini album live qui a été enregistré à la salle Provençale à Paris en 96. Donc, ne vous surprenez pas si le chanteur y va de quelques mots en français pour saluer la foule.

Que dire d’un album live ? Pas grand-chose. Angra nous présente leurs chansons les plus populaires à saveur de Power Metal progressif et l’on remarque que les musiciens ne sont pas de la poudre aux yeux. Ils exécutent leurs compositions avec justesse et grande dextérité. Oui, je peux le confirmer sans me tromper, les musiciens d’Angra sont vraiment excellents. Une coche au-dessus de bien des musiciens du mouvement Power Metal. J’ai un très grand respect pour eux.

En ce qui concerne la production sonore, elle est de bonne qualité. Je n’ai rien à dire là-dessus car c’est un album live après tout. Ceci dit, la seule chose qui me déçoit, c’est que l’album est beaucoup trop court. Seulement, une trentaine de minutes. Non, j’en veux plus et je suis sûr que les fans aussi. À savoir si je recommande cet album, ben, cela dépend si vous êtes un fan du groupe ou pas. Car, ce n’est pas avec cet album-ci que vous découvrirez le plein potentiel du groupe et ce, même si les chansons sont excellentes.
Note : 8.4/10

Liste des pistes :

01. Crossing
02. Nothing to say
03. Z.I.T.O
04. Carolina IV
05. Unfinished Allegro
06. Carry On

Critique CD : Angra - Holy Land (Edition limitée) (1996)

Style : Power Metal
Compagnie : SPV Records


J’avais tellement aimé le premier album de Angra que lorsque j’ai su qu’il sortait le nouvel album « Holy Land » en édition limitée, seulement 3000 copies dans le monde entier, je me suis précipité dessus comme un fou. L’album « Holy Land » est une suite tout à fait digne de « Angels Cry ». Cette fois-ci, notre groupe d’origine Brésilienne a mis davantage l’emphase sur les passages de musique classique ( style Renaissance ) et des tempos plus latins. Ce qui n’est pas pour me déplaire. Sauf que j’avoue que, pour les purs et durs du style Power Metal, « Holy Land » est beaucoup plus progressif de ce que l’on peut entendre sur le marché. Je dirais qu’il s’adresse en premier lieu aux musiciens, aux auditeurs qui aiment la mélodie et les arrangements bien exécutés et en dernier, aux fans de Power Metal. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de passages speed mais on est loin de groupes comme Helloween, Gamma Ray ou même Blind Guardian. Et cependant, c’est toujours du metal mélodique. Je serai porté même à dire que nos amis ont voulu offrir à leurs auditeurs et fans un goût plus prononcé de leurs racines musicales. Excellent!

La production sonore est plus découpée que l’album précédent. C'est-à-dire comme toutes les productions de groupes progressifs, il faut entendre chaque instrument de façon claire et précis. Ainsi, on peut apprécier la valeur de chacun des musiciens du groupe. C’est dommage, car bien des fans de métal apprécient plus le son « crunch » et bas des guitares avec de la compression, et lorsqu’ils tombent sur un album mixé comme celui-ci, peu de gens arrivent en apprécier la qualité. Pourtant, elle est présente à chacune des chansons. C’est une question de goût et de sélection auditive, bien sûr.

Coté composition, on reconnaît les influences de l’album précédent mais en plus, avec les nouveaux arrangements classiques et progressives, ouf! Cela impressionne. Ma chanson préférée « Carolina IV » est vraiment le meilleur exemple de ce que je veux dire. De plus, les solos de guitares sont plus impressionnants sur cet album-ci. À croire que nos deux guitaristes brésiliens ont décidé de sortir l’arsenal au grand plaisir des fans et des guitaristes. De plus, j’ai oublié de vous parler que « Holy Land » est un album concept qui nous raconte un peu l’ère de la colonisation de l’Amérique du Sud.

Sans me tromper, la formation Angra pourrait être qualifiée comme étant l’un des premiers groupes de Power Metal progressif. En moins de deux albums, ils sont su attirer l’attention du marché international et aussi des critiques qui ont été unanimes à leur égard. « Angra est un groupe de qualité dont les musiciens maîtrisent parfaitement leur art. » Je recommande cet album à tous les fans de Power Metal à tendance progressive et aussi, aux musiciens à la recherche de découverte musicale.

En ce qui concerne le CD bonus de cette version limitée de « Holy Land », ce sont des chansons acoustiques qui ont été performées au FNAC en France. Donc, M. Matos nous fait l’honneur de nous prononcer quelques mots en français. De plus, les chansons sont plus longues que leurs versions originales avec des passages assez amusants. Il faut souligner que la chanson « Chega de Saudade » est chantée dans leur langue natale, et elle est très bonne. Pour faire un parallèle très rapide, ce cours interlude me fait penser à « In the Mood », le mini album acoustique de Heaven’s Gate. En terminant, je ne suis pas un fan d’accordéon (parce qu’il y en a dans ces trois chansons), toutefois, ça été drôle d’y entendre des solos performés dessus.

Note : 9.1/10

CD1

01. Crossing
02. Nothing to say
03. Silence and distance
04. Carolina IV
05. Holy Land
06. The Shaman
07. Make Believe
08. Z.I.T.O
09. Deep Blue
10. Lullaby for Lucifer
11. Queen of the Night (Bonus Japon)

CD2 (Live at FNAC)

01. Angels Cry
02. Chega de Saudade
03. Never Understand



Critique CD : Angra - Angel's Cry (1993)

Style : Power Metal 
Compagnie : SPV Records


Le début des années '90 et la nouvelle vague musicale Power Metal (ou speed metal mélodique) était en plein essor. Et ce, sur le marché métal international. Alors que bien des gens pensaient que le style n’appartenait qu’aux Allemands tels que Helloween, Gamma Ray ou Blind Guardian, voilà que des Brésiliens s’amènent dans le décor à la surprise de tous et, redéfinissent une nouvelle orientation musicale au Power Metal. Il s’agit d’Angra. Attention, ces Brésiliens sont particulièrement talentueux et connaissent leur musique sur le bout des doigts. Nous sommes en présence de musiciens qui possèdent des études en musique classique. Cela se ressent sur leur premier album officiel.

La raison pour laquelle j’ai acheté cet album avant même de l’écouter, ce fut parce que je connaissais le chanteur « André Matos » que j’avais connu sur l’album « Theater of Fate » de Viper Brasil et, j’avais été fort impressionné. Je ne pouvais croire lorsqu’il avait quitté cette formation qu’il ne continuerait pas sa carrière musicale. Avec Angra, lui et ses compères nous ont livré un véritable coup de poing à la mâchoire. De la musique bien réalisée, intelligente et agréable à entendre tant au niveau du simple auditeur que du mélomane, ou musicien averti. De plus, cet album a été enregistré au Kai Hansen Studio et je me suis dit que notre cher fondateur du mouvement Power Metal ne pouvait appuyer un groupe que s’il était certain de son potentiel. Il avait raison en tout point. Angra, c’est de l’excellent Power Metal avec une touche néo-classique et progressive par endroits. Du travail avec des arrangements faits de main de maître.

Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore le vocal d’Angra, à mon avis, je ne pensais pas rencontrer un chanteur pouvant avoir un « range » aussi élevé dans sa voix, à part Micheal Kiske (chanteur d’Helloween à cette époque). Je me trompais André Matos a sur cet album une voix si haute que l’on jurerait, à certaines occasions, qu’il s’agit d’une fille. Surtout, sur la reprise de Kate Bush « Wuthering Heights » qui est absolument génial. À la première écoute et à mon grand plaisir, je dois vous dire que Angra m’a rappelé immédiatement Viper Brazil et l’album « Theater of Fate ». La similitude entre quelques passages de « Angels Cry » et « Prelude to Obliveon » est assez évidente. Et ce, pour les auditeurs avertis qui aiment ce style.

Pour la production sonore, elle est bonne, mais je crois qu’elle aurait pu être mieux en ce qui a trait à la sortie des albums de Power Metal durant les mêmes années. Toutefois, cela n’empêche pas d’apprécier l’excellence de la musique. J’apporterai aussi une attention particulière aux solos de guitares qui sont vraiment intéressants et très techniques. Pour les auditeurs qui sont guitaristes, vous ne serez pas déçus. Les guitaristes Kiko Loureiro et Rafael Bittencourt sont probablement le meilleur duo dans le mouvement Power Metal. Il ne faut pas oublier les passages de basse de Luis Mariutti qui sont bien exécutés. Oui, car en général, dans la musique métal (à part Iron Maiden), les bassistes passent souvent inaperçus.

Quant à moi, je pense qu’Angra a amené le mouvement speed métal mélodique à une étape de plus dans son avancement sur la scène heavy métal internationale en démontrant qu’il était possible d’améliorer le style en y incorporant des arrangements classiques et même des beats un peu plus latins. Je salue cet effort musical grandiose. Les chansons qui m’ont accrochée dès la première écoute fut l’excellente chanson « Carry on » avec ses paroles positives qui me redonnent de l’énergie quand je suis découragé, « Angels Cry » et l’intro de la chanson plus latino de « Never Understand ». En l’entendant, on s’imagine le soleil qui se lève sur un paysage brésilien, et en lisant les paroles, c’est effectivement ce que le chanteur nous raconte. Et cela mes amis, c’est du véritable talent, un savoir-faire dans la composition et des arrangements musicaux que ce n’est pas le premier venu qui peut faire cela. Lorsqu’un compositeur est capable de projeter une image en musique alors il est fort.

C’est un album « classique » du mouvement Power Metal. Il démontre à un point précis dans le temps, comment le style a évolué vers ce que l’on connaît aujourd’hui. Je recommande cet album aux fans de Power Metal, peut-être pas nécessairement aux maniaques de rapidité inconditionnels, mais pour ceux qui recherchent la mélodie, et ceux qui savent apprécier la musique bien faite. Même que je le recommanderai aussi pour les musiciens à en devenir.

Note : 9/10

Liste des pistes :


01. Unfinished Allegro
02. Carry On
03. Time
04. Angels Cry
05. Stand Away
06. Never Understand
07. Wuthering Heights
08. Streets Of Tomorrow
09. Evil Warning
10. Lasting Child (Part I - The Parting Words / Part II - Renaissance)

Critique CD : Angel Dust - Enlighten the Darkness (2000)

Style : Heavy Metal
Compagnie : Century Media


C’est rare que je vais dire cela, mais je crois qu’Angel Dust est un des rares groupes heavy metal qui a réussi, selon mon avis bien sûr, à nous livrer trois excellents albums de manière successive. C’est-à-dire « Border of Reality », « Bleed » et celui-ci. Ce groupe qui est originaire d’Allemagne nous offrent un heavy metal au son très actuel. Je me risque en disant que c’est les Deep Purple ou Dio de notre temps musicalement avec tendance un peu thrash metal. Et cet album est plus agressif que ses deux prédécesseurs. Je crois qu’ils ont mis l’accent sur le son des guitares qui sont plus découpées et rasoir.

Cependant, on n’assiste pas à un changement drastique d’avec « Bleed » ou « Border of Reality », il n’y a que le keyboard que me fait penser à « Nine Inch Nails » par endroits, et pourtant, il est mélodique à d’autres occasions. Parlant de mélodies, elles sont bonnes et le groupe est à la hauteur de sa réputation en nous offrant encore une fois de l’excellent heavy metal. Le vocal est légèrement plus agressif (rauque), mais je crois qu’il ajoute plus d’émotions dans certains passages. Il est peu fréquent que je lis les paroles des groupes que j’écoute, car je ne suis pas un fervent d’histoires fantastiques, de complaintes ou de déclarations contre la société, sauf que je dois avouer que certaines paroles de cet album sont intéressantes.

Les riffs de guitares, comme sur les autres albums avant, sont simples, mais efficaces. Comme à l’habitude, les musiciens ont fait de bons arrangements sans que l’un empiète sur les autres. De plus, je dois ajouter que j'ai eu la chance de voir "Angel Dust" lors de leur passage à Montréal lors de la tournée de cet album-ci et j'ai vraiment adoré leur prestation qui s'est montrée digne de leur succès. Les chansons que j’ai aimées sont « Let me live », « Enjoy! », le refrain de « Come Into Resistance », la ballade « Still, I'm bleeding » avec le backvocal féminin, l’excellente « Cross of Hatred ». Au risque de me répéter un peu trop, Angel Dust est mon groupe heavy metal au son actuel par excellence.
Note : 8.5/10
Liste des pistes :

01. Let Me Live
02. The One You Are
03. Enjoy!
04. Fly Away
05. Come Into Resistance
06. Beneath the Silence
07. Still I'm Bleeding
08. I Need You
09. First in Line
10. Cross of Hatred
11. Oceans of Tomorrow


Critique CD : Angel Dust - Bleed (1999)

Style : Heavy Metal
Compagnie : Century Media


L’album « Bleed » du groupe « Angel Dust » originaire d’Allemagne est une suite vraiment excellente à l’album « Border of Reality ». Encore une fois, nous sommes en présence d’un album bien réalisé qui offre un heavy metal très actuel. Je crois qu’ici les musiciens du groupe ont su exploiter ce qui avait fait le succès de l’album précédent sans en tomber dans la répétition. Je ne dirais pas qu’il amène des nouveautés. Sauf qu’il est aussi bon que «Border of Reality ». C’est un album dont je me lasse pas.

Les musiciens nous offrent de bons riffs de guitares qui nous font penser parfois au heavy metal de Deep Purple, Dio côté musique avec une production sonore en béton. Les guitares sont découpées à souhait et la basse soutient le rythme. Par endroit, on a tout simplement envie de faire du headbang. Le clavier est égal à lui-même, rien à voir avec le type de mélodies du Power Metal. Il accompagne le groupe sans prendre trop de place. Tout est bien dosé. Il n’y a pas d’instrument qui prend le dessus au détriment d’un autre. Le chanteur nous fait balader par diverses émotions d’une chanson à l’autre.

Je dois reconnaître qu’il est dur d’en dire plus sur cet excellent album qui ressemble en tout point à son prédécesseur sans me répéter. (voir critique « Border of Reality ») J’aime beaucoup la ballade « Follow Me (Part I) », la chanson « Bleed » et aussi, la très punchée « Addicted to Serenity » qui est, selon moi, la meilleure de l’abum. Angel Dust est le groupe qu’il vous faut dans votre collection si vous aimez le heavy metal avec un son actuel.
Note 8.5/10 
Liste des pistes :

01. Bleed
02. Black Rain
03. Never
04. Follow Me (Part I)
05. Follow Me (Part II)
06. Addicted to Serenity
07. Surrender?
08. Sanity
09. Liquid Angel
10. Memories (nouveautée)(Bonus: Amérique du Nord)
11. Temple of the King (reprise de Dio)(Bonus: Amérique du Nord)
12. Nightmare (version allongée)(Bonus: Amérique du Nord) 

Critique CD : Angel Dust - Border of Reality (1998)

Style : Heavy Metal
Compagnie : Century Media


J’ai découvert Angel Dust par pur hasard. Je ne connaissais pas le groupe avant de voir ce CD sur les étagères du magasin de disques. En fait, c’était une période où j’avais une légère saturation du Power Metal mélodique, et je cherchais quelque chose à mettre sous la dent. Je n’avais rien acheté depuis un bon petit bout de temps, et je me suis dit : « Ok, essayons cela! » Wow! J’ai été surpris de l’excellente production sonore de cet album qui est vraiment en béton. Quant à la musique, c’est du bon heavy metal bien travaillé. Vous avez bien lu ! Heavy.

Angel Dust m’a surpris, car je crois que je qualifierais leur musique de très actuelle. Je veux dire que lorsque l’on parle de heavy metal traditionnel, on s’imagine du Judas Priest, Iron Maiden, ou même encore du Black Sabbath. Angel Dust n’est pas comme cela. Au contraire, il en est loin, et pourtant, c’est du heavy metal. Il y a du clavier mais il n’est pas utilisé à la façon de Stratovarius, ou Rhapsody. Il est un instrument d’accompagnement, un peu dans l’ordre d’idée de Deep Purple. Il n’y a pas de prouesses à la guitare, du genre néo-classique ou guitare hero. Les riffs de guitares torquent sans en être rapides et agressants comme le thrash par exemple. Leur musique est vraiment bien composée. Je me risque en disant cela, je vois Angel Dust comme la musique heavy de Deep Purple ou Dio dans les années 80 avec un son plus actuel. Bien sûr, il y a quelques passages un peu thrash mais pas beaucoup. Il ne faut pas oublier qu’Angel Dust a déjà sorti deux albums de thrash métal dans les années 80 : « Into the Dark Past » et « To Dust You Will Decay ». Le groupe s’est séparé ensuite, et il s’est reformé pour nous offrir, 10 ans plus tard, « Border of Reality». Alors, quant à moi, Angel Dust d’avant et aujourd’hui, c’est deux groupes différents.

Côté vocal, Dirk Thurisch a du charisme et de la chaleur dans la voix. Ce n’est pas le genre de voix aiguë, ni trop grave. En fait, il me fait penser à Ronnie James Dio, non pas par ses intonations de voix, mais plutôt pour le type de vocal qui est mélodique juste à point pour du heavy metal. Pas trop non plus. Oui, nous sommes en présence d’un band heavy metal de qualité. Côté production sonore, c’est le top. On entend tout. Tout est bien dosé, il n’y a pas d’instruments qui prennent le dessus sur d’autres.

Mes chansons préférées sont : « Border of Reality » qui commence l’album avec un rythme entraînant et un refrain accrocheur. « No more Faith » qui est plus thrash et coupante dans les riffs de guitares. Chaque fois que j’entend « Centuries », j’ai tout simplement une envie folle de faire du headbang, et finalement, « Behind the mirror » qui est une chanson aux multiples variations de tempos (un peu progressif). De toute façon, je recommande cet album aux fans de heavy metal, autant ceux traditionnels ou non, avec une tendance un peu Deep Purple, Dio sur les bords. Héhéhé! Encore une fois, je le dis c’est de l’excellent heavy metal actuel.
Note 8.5/10
Liste des pistes :

01. Border of Reality
02. No More Faith
03. Nightmare
04. Centuries
05. When I Die
06. Where the Wind Blows
07. Spotlight Kid
08. Behind the Mirror
09. Coming Home

Critique CD : Adagio - Sanctus Ignis (2001)

Style : Progressive Metal
Compagnie : Limb Music


La période des guitares-héros... Comme j’ai suivi ce mouvement attentivement durant le milieu des années 80. Et voilà qu’un compatriote français prénommé Stéphan Forté, jeune guitariste talentueux qui nous offre son premier album à 24 ans. Alors, je me suis dit : « Encourageons-le! » Dès les premières notes, j’étais déçu par son manquant flagrant d’originalité. :( Tellement que j’ai mis le CD de côté dans ma collection. Et j’y suis revenu quelques mois plus tard, quand il n’y avait plus grand-chose sur le marché Power Metal.

Je n’ai aucun doute du talent et de l’effort que Stéphan a mis dans cet album et, je ne doute pas de la dextérité de ses doigts, très déliés, pour nous offrir ces solos, mais il n’a aucune identité propre à lui. En écoutant, cet album je me suis revu dans les années 80 et les albums de Yngwie Malmsteens me sont revenus en tête. Surtout «Odyssey » avec la voix de David Readman qui ressemble étrangement à celle de John Lynn Turner. Cependant, il y a plus que cela. Notre guitariste est influencé aussi par John Petrucci, et sa musique possède des passages très similaires à Dream Theater. En fait, je crois qu’il a essayé de combiner le meilleur de ces deux mondes et cela a donné Adagio. Voilà tout.

C’est pour cette raison que j’ai eue de la difficulté à digérer cet album, mais une fois que j’ai accepté cette réalité, il m’a semblé beaucoup plus intéressant. C’est un album de néo-classique qui, à mon avis, s’adresse aux fans de ce style et de guitares-héros. Il n’y a que la production sonore qui ne me plaît guère. Le son est trop compressé et mid. Il aurait pu faire mieux sur cet aspect, car après tout, c’est un guitariste qui a de l’oreille. Et pour ceux et celles qui n’ont pas connu cette période des guitares-héros et ne connaissent ni John Petrucci ou Malmsteens, et bien, Stéphan Forté va vous impressionner grandement.

Mes chansons préférées : « The Inner Road » qui fait très Dream Theater à l’occasion ainsi que la chanson « Seven Lands of Sin ». Je recommande cet album uniquement aux fans de ce genre, et peut-être aussi aux amateurs de musique progressive.
Note 7.7/10
Liste des pistes :

01. Second Sight
02. The Inner Road
03. In Nomine
04. The Stringless violin
05. Seven Lands of Sin
06. Order of Enlil
07. Sanctus Ignis
08. Panem et Circences
09. Immigrant song (Led Zeppelin)
10. Niflheim (Bonus track demo)

Critique CD : Accept - Metal Heart (1985)

Style : Heavy Metal
Compagnie : CBS Sony


Selon moi, « Metal Heart» qui a suivi le succès de l’album « Balls to the Wall » au niveau international est un bon successeur. On y retrouve encore une fois un son heavy rock traditionnel, parfois mélodique, parfois avec quelques passages plus rapides. Il est fort intéressant. Dès l’entrée de jeu, la mélodie de « Metal Heart » vous comblera, surtout son solo de guitare qui reprend « For Elise » de Beethoven en plein milieu. Original. Le groupe nous offre un bon album. Je ne dirais pas qu’il surpasse son prédécesseur, mais je le situe au même niveau. Le vocal de Dirkschneider est toujours aussi rauque, et me rappelle le chanteur de la formation heavy metal AC/DC.

Quant aux compositions musicales, nous sommes en plein dans la norme de ce qui se faisait à cette époque ('80). Beats mid-tempo, guitares grinçantes. Quoique je porterais une attention particulière aux solos de guitares qui sont vraiment bons en général sur cet album. Comme je l’ai déjà dit dans une critique précédente d’Accept, leur musique me fait penser à des groupes tels que Judas Priest, Krokus et même Scorpions par endroits. C’est un très bon album. J’aime toutes les chansons au même niveau. C’est un album à conseiller pour les fans du genre.

Note : 8/10

Liste des pistes :

01. Metal heart
02. Midnight mover
03. Up to the limit
04. Wrong is right
05. Screaming for a love bite
06. Too high to get it right
07. Dogs on lead
08. Teach us to survivor
09. Living for tonite
10. Bound to fail

Critique CD : Accept - Best of Restless and Wild, Balls to the Wall (1983)

Style : Heavy Metal
Compagnie : CBS Sony


Accept est un groupe heavy metal qui a vu le jour quelque part durant les années 70. Je dirais que le groupe originaire d’Allemagne a gagné en popularité au niveau de la scène métal internationale au début des années '80 avec l’album «Restless & Wild » et surtout, l’incontournable « Balls to the Wall ». Pour ma part, j’ai connu ce groupe à mes débuts à l’école secondaire; car cela jouait régulièrement à la radio étudiante sur l’heure du midi, il y a beaucoup d’années de cela. Ha, les belles années de jeunesse…

Avec cet album « Compilation» combinant les succès des deux albums qui sont les plus vendus en carrière du groupe, vous faîtes un bon achat. Accept nous offre un son heavy et rock très traditionnel. Beats mid-tempo, guitares grinçantes, vocal rauque, etc. En fait, la première fois que j’ai entendu Udo Dirkschneider (chanteur), j’ai imaginé le vocal de AC/CD. Il est très similaire. Leur musique me fait penser à des groupes tels que Judas Priest, Krokus
 et même Scorpions par endroits. Quant à la sonorité, c’est dans la norme de ce qui se faisait dans le temps. Pas de surprise de ce côté-là. Donc, pour les amateurs du son heavy metal des années 80, c’est un excellent album. Je l’écoute de temps à autre quand mes oreilles veulent prendre une pause du Power Metal.

Les solos de guitares sont intéressants et font de bonnes mélodies. Bien malgré eux, que vous soyez d’accord ou pas avec moi, je crois qu’Accept est responsable de la première chanson de speed métal mélodique. Et ce, bien avant 
Helloween et les « Keeper of the seven keys ». La chanson « Fast as shark » est une véritable bombe, et lorsque vous entendrez le solo en harmonie au milieu, vous verrez de quoi je parle. ;) Je ne serai pas surpris que le grand Kai Hansen ait lui-même été inspiré par ce genre de solo. Il ne faut pas oublier que le groupe Accept vient du même pays qu’Helloween, et ont gagné leur popularité avant eux.

Mes chansons préférées sont, bien entendu, la rapide « Fast as shark », « Restless & Wild », « Turn me on », « London Leatherboys », « Princess of the Dawn », « Head over Heels » et la traditionnelle « Balls to the Wall » avec son refrain hymne qui nous entraîne à la révolution. Comme je le disais plus haut, je recommande cet album aux fans de heavy métal qui aiment le son des années '80. Je pense que vous ne serez pas déçus.

Note : 8/10

Liste des pistes :

01. Fast as a shark
02. Restless & Wild
03. Don’t go stealing my soul away
04. Love Child
05. Turn me on
06. London Leatherboys
07. Losers and Winners
08. Princess of the dawn
09. Head over heels
10. Winterdreams
11. Flash rockin’ man
12. Losing more than you ever had
13. Neon Nights
14. Shake your head
15. Balls to the Wall


01 janvier 2012

Critiques : d'accord ou pas ?

Les critiques en tant que lecteurs ou lectrices, suis-je d’accord ou pas ?

Pour commencer, laissez-moi vous dire ceci : tous les goûts sont dans la nature et sont sujets à la subjectivité.

Donc, le but de ce blogue n’est pas de vous convaincre que j’ai la réponse ultime en tant que critique. J’expose mon opinion, et il est libre à vous d’être en accord ou pas avec ce que j’écris. Si vous l’êtes, tant mieux! Car, cela veut dire que, peut-être, nous avons les mêmes goûts. Donc, il est possible que ce j’aime alors vous aimiez aussi. Et si vous n’êtes pas d’accord du tout, c’est votre droit aussi. Rien ne vous oblige alors de lire les critiques de mon blogue.

C’est pour cela que je n’ai pas permis aux lecteurs (– trices) de laisser des commentaires à mes critiques. Je ne tiens pas à partir sur des discussions interminables concernant un sujet très subjectif que sont les goûts.

Pour ma part, je vais tenter, au mieux de mon possible, que lorsque je déteste un jeu ou autre chose de ne pas le détruire inutilement. En temps normal, il y a du bon, même dans les choses les moins bonnes. Mais comme personne n’est parfait, et moi le premier, il se peut que j’aie failli quelques fois à cette règle. J’en suis désolé.

Concernant les critiques de jeux PC, sachez que je suis acheteur, en l’occurrence sur Steam principalement, Battlenet, Origins, Ubisoft, Epic Games et que je ne travaille pas pour une compagnie de jeux quelconque. Alors, je ne vous vanterai pas les mérites d’un jeu en particulier si je n’y crois pas. Malheureusement, aujourd’hui, beaucoup de sites de critiques de jeux sont des propriétés masquées de grosses compagnies et ne prêchent que pour leurs paroisses. C’est-à-dire qu’il n’y a que leurs jeux qui sont toujours les meilleurs, etc., etc. Je n’ai pas besoin de les nommer, je crois que plusieurs d’entre vous connaissent déjà ces sites. De plus, étant donné que je ne gagne pas ma vie en faisant cela, je ne peux évidemment pas essayer tous les jeux existants sur le marché et encore moins, par souci monétaire, les acheter à gros prix. Donc, vous comprendrez pourquoi certaines critiques apparaissent des mois plus tard que la sortie officielle des jeux en Amérique.

Autre point, sachez que je ne suis pas un pirate et que je possède tous les éléments que je critique en copie originale ou digitale (pour les jeux). J’ai pour opinion de dire que lorsque l’on aime quelque chose, cela vaut la peine de l’acheter afin d’encourager les compagnies à continuer leur bon travail. Toutefois, vous faites ce que vous voulez, ceci n’est pas un débat que je vais toucher sur ce blogue.

Concernant les images de jeu ou les vidéos sur ce blogue, elles sont la propriété intellectuelle des compagnies de jeux respectives et proviennent des sites officiels adaptés sur ce blogue. Ou ce sont des « captures » d’écran que j’ai fait moi-même.

En terminant, je vous souhaite une aussi bonne lecture de mes critiques que moi j’ai eu le plaisir à les écrire. Merci à vous!

René "Nexorak"

Notation des jeux




Les jeux sont notés selon la gradation suivante : 1 à 5.

1- Mauvais
2- Passable
3- Bon
4- Très bon
5- Génial

Et selon trois (3catégories distinctes :

1. Graphiques (Gr) : Référence à la qualité graphique en général du jeu. S’ils sont beaux en haute résolution ou non, en mode HD ou non. Si cela est fluide à l’écran ou par images saccadées (framerate per second) à cause d’un moteur graphique mal optimisé, etc. S’ils sont d’un grand réalisme qui rend le jeu très immersif, etc. 

2. Gameplay (Gm) : Référence à la configuration des touches pour le jeu pour PC. Par exemple, sur un clavier canadien-français comme le mien, est-il possible de pouvoir configurer toutes les touches ou non (réservées) ? Le jeu possède-t-il tellement de touches à configurer qu’il faut être une pieuvre pour poser une action dans le jeu ? 

Si le jeu peut être joué avec une manette de jeu pour PC, est-il facile d’utilisation ou il faut peser sur tous les boutons en moins d’une fraction seconde pour faire un combo d’actions à l’écran ?

J’inclus dans ce point aussi la qualité sonore. Certains jeux offrent aussi un éventail de sons très réalistes, mais, je l’avoue je n’en parle pas très souvent.

3. Intérêt (In) : C’est un point durement gagné. Et il concerne l’intérêt global du jeu. Est-ce que le jeu offre une fonctionnalité que les autres jeux de mêmes types n’ont pas ? Un mode spécial ? Est-ce que l’histoire (intérêt général, intrigue, immersion) est intéressante et nous pousse à jouer jusqu’à la fin ou pas ?

La notation se fait sur 15 points.


Durée de vie (Dv) : Est-ce que le jeu est long ou pas du tout ? Le jeu a-t-il une durée de vie équitable avec son prix ? Selon moi, tout bon jeu doit durer environ 20 heures (trame principale). En bas de cela, c’est plutôt médiocre. Toutefois, voici une échelle de gradation selon le prix et mon avis personnel.

  • 60 $ et plus = Entre 40 heures et plus de jeu min. (Mission princ. et missions sec.)
  • 50 $ - 59 $ = Entre 35 et 40 heures de jeu min. (Mission princ. et missions sec.)
  • 40 $ - 49 $ = Entre 30 et 35 heures de jeu min.
  • 30 $ - 39 $ = Entre 20 et 30 heures de jeu min.
  • 20 $ - 29 $ = Au moins 20 heures de jeu min. (Mission principale)
  • 10 $ - 19 $ = Au moins 10 heures de jeu minimum. (Mission principale)
  • 10 $ et moins = Au moins 5 heures de jeu minimum. (ex : DLC)

PS : Les prix affichés (en dollars canadiens) reflètent ceux que j’ai payé lors de l’achat du jeu en ligne, mais il est possible que les prix aient descendu depuis et qu’ils ne reflètent plus ceux en date du jour.

René « Nexorak »